Les anciens collègues, administrateurs et contributeurs se penchent sur les 100 ans de Scott Bader

Ian Henderson

J'avais 50 ans lorsque j'ai rejoint Scott Bader et j'ai pris ma retraite à 60 ans. J'ai donc été directeur général pendant toute la décennie des années 90. Il y a eu de nombreux événements clés pour le Commonwealth, qui se sont terminés par la fin d'un millénaire et son célèbre Bug, un peu différent de l'épouvantable Bug actuel.

Je travaillais depuis plus de 40 ans dans l'industrie des polymères, avec une expérience préalable dans des start-ups et des entreprises multinationales opérant dans le monde entier et une expérience de la production, du marketing et des acquisitions à l'étranger. Au fil des ans, j'avais développé un engagement en faveur de l'implication des personnes, des activités décentralisées et de la satisfaction des clients. Mais rien n'est comparable à l'expérience unique vécue à Scott Bader et je suis convaincu que les médecins qui suivent sont du même avis.

Le concept de l'actionnariat salarié m'a attiré dès le début et j'étais convaincu de la nécessité de le développer à l'échelle internationale chez "Baders".

Les premiers sentiments que j'ai éprouvés à l'égard de Scott Bader concernaient un énorme potentiel non réalisé. Les usines et les installations de distribution de Wollaston avaient manqué d'investissements ambitieux, pour dire les choses poliment, ce qui m'a amené à préconiser un programme de rééquipement et de modernisation. La politique fructueuse d'octroi de licences technologiques avait néanmoins sous-estimé le potentiel international de cette technologie et de ces noyaux de talents à l'étranger, ainsi que l'innovation future qu'une recherche plus accélérée pourrait apporter.

J'ai estimé que le rôle de Scott Bader en tant que catalyseur du développement de l'actionnariat salarié pouvait également être développé, de même que l'investissement dans les centres de formation en tant que levier d'un engagement plus profond. La formation des administrateurs salariés stimulée par mon premier président, Jim O'Brien, a certainement été un excellent exemple pour l'ensemble de la communauté des employés et le centre d'apprentissage ouvert dans le cottage a été très bien accepté. En effet, l'acceptation du changement dans les années 90 par la communauté mérite d'être applaudie.

Les acquisitions de SRL, Strand Glass et SB At Amiens avaient toutes été couronnées de succès au cours de la décennie précédant mon arrivée et avaient jeté les bases d'autres acquisitions réussies en France, aux États-Unis, en Afrique du Sud, à Dubaï, en Suède, en Croatie et en Hongrie.

Au cours de cette décennie, le conseil communautaire de Wollaston, encouragé par ses directeurs désignés, a commencé à s'intéresser davantage aux opérations à l'étranger et a semé les graines d'une véritable implication dans les régions éloignées, encouragée par les contributions de personnes telles que Les Pitcher, Joe McKeever et Alan Green.

Je me souviens de mes années passées à Scott Bader comme d'un endroit privilégié et j'espère que les futures générations de membres auront le même sentiment.

Jeffery Legg

Bonjour de la part de Jeffery Legg. J'ai passé 12 ans chez Scott Bader entre 1996 et 2008. Pendant cette période, j'ai dirigé les équipes informatiques et le rôle de M3 dans tous les sites. J'ai siégé au conseil communautaire et au conseil d'administration du Commonwealth.

Scott Bader m'a permis de rencontrer des gens du monde entier. J'ai apprécié les défis qui m'ont été lancés et j'ai compris l'importance de soutenir les dons de charité par nos compétences et notre temps afin de garantir que l'argent est utilisé au mieux par les organisations caritatives soutenues.

Je tiens à vous souhaiter beaucoup de succès pour l'avenir et à féliciter Scott Bader pour son 100e anniversaire.

Susanna Hoe

En 1976, Godric m'a demandé d'écrire une biographie de son père, Ernest. Elle a été publiée par Heinemann en 1978 sous le titre The Man Who Gave His Company Away : A Biography of Ernest Bader, Founder of the Scott Bader Commonwealth, avec un avant-propos de EF Schumacher, mieux connu pour Small is Beautiful.

Ce fut un honneur d'être sollicité, un plaisir et une révélation de faire des recherches et d'écrire. J'ai interviewé Ernest pendant de nombreuses heures au cours de plusieurs visites, sur des cassettes remises à Godric il y a quelques années, et, bien sûr, Dora, ainsi que de nombreux membres du Commonwealth et des administrateurs. Ma mémoire peut facilement évoquer des visites fascinantes à Scott Bader, alors beaucoup plus jeune qu'il ne l'est aujourd'hui, mais déjà plein d'intentions et de promesses.

Ernest n'a pas toujours été facile, mais sa vision et son dynamisme étaient indéniables, ce qui a permis à Scott Bader et à son Commonwealth de devenir ce qu'ils sont aujourd'hui. Les visions sont une chose, mais Ernest avait la détermination de les mettre en œuvre presque contre toute attente. Il devrait être plus largement imité qu'il ne l'est peut-être. Je suis très heureux que ce qu'Ernest a mis en route ait atteint cette étape impressionnante, sous la direction de Godric avec la même force d'intention, et je lui souhaite beaucoup de succès dans les années difficiles qui s'annoncent.

Joe McKeever

Je vous remercie de votre invitation à contribuer aux 70e et 100e anniversaires.

J'ai travaillé avec Scott Bader pendant 10 ans, de 1996 à 2006, en tant que directeur général de Scott Bader Middle East et j'ai également eu l'honneur de siéger au conseil d'administration du groupe pendant cette période. Avec le temps, j'ai pu mieux apprécier à quel point Scott Bader est une entreprise spéciale. Nulle part ailleurs on ne trouve un tel engagement à gérer une entreprise commerciale comme elle devrait l'être, c'est-à-dire en traitant équitablement ses employés, ses parties prenantes et ses clients. Ce qui est dommage, c'est qu'après 100 ans, il n'y a que très peu d'imitateurs.

Je souhaite à toute l'équipe de Scott Bader un succès continu. Une entreprise vraiment étonnante. Continuez à être inspirés !

Les Norwood

En rejoignant Scott Bader au début du mois de janvier 1975, j'ai trouvé non seulement un travail intéressant mais aussi une entreprise vraiment unique et j'ai commencé à en apprendre davantage sur la création, en 1951, du Scott Bader Commonwealth, résultat de la vision inspirée d'Ernest Bader, de sa femme Dora, de son fils Godric et de ses collègues actionnaires qui ont cédé leurs actions au Scott Bader Commonwealth Ltd. pour qu'elles soient détenues à perpétuité en tant que fiducie.

Mon rôle technique, en tant que directeur du laboratoire de science des matériaux, m'a donné l'occasion de rencontrer des clients, des détenteurs de licences et des collègues du monde entier et, au fur et à mesure que le groupe Scott Bader se développait à l'échelle mondiale dans les années 1990, je suis devenu directeur technique du groupe Scott Bader (Composites).

Au fil des ans, je me suis également impliqué dans la structure de gouvernance de Scott Bader en tant que directeur du conseil d'administration du Commonwealth, en tant que directeur du conseil d'administration du groupe élu en interne, à trois occasions distinctes, avec trois présidents différents, et en tant que président du conseil communautaire du Royaume-Uni pendant un an.

Les années ont passé vite et j'ai pris ma retraite en juin 2006, après une carrière vraiment épanouissante au sein d'une entreprise inspirante. Cependant, mon association avec le Scott Bader Commonwealth ne s'est pas arrêtée là puisque, après ma retraite, j'ai d'abord été invité à rejoindre l'équipe de révision constitutionnelle, puis je suis devenu un administrateur tutélaire et le président du conseil d'administration du Commonwealth pendant plusieurs années. Je suis actuellement administrateur au sein du conseil d'administration de Scott Bader Pension Trustees.

Scott Bader donne la possibilité à chaque membre du Commonwealth éligible de siéger dans les organes de gouvernance et je recommanderais à chacun d'envisager de siéger, au moins, dans l'un des organes de gouvernance de Scott Bader pour une expérience qui n'est pas à la portée des employés de la plupart des entreprises.

Merci à Scott Bader pour sa merveilleuse carrière et la preuve de ce qu'il est possible de faire sans les actionnaires "avides" qui sont la cause de beaucoup de troubles et de mécontentement dans tant d'entreprises aujourd'hui.

Je souhaite à Scott Bader et à toutes les personnes concernées un avenir prospère et agréable. Joyeux anniversaire, félicitations pour les 100 ans de l'entreprise et les 70 ans du Commonwealth. Meilleurs vœux à tous.

Dr Syed Omar Hayat

I first heard about Scott Bader when I was 14 or 15 years old, when my father, who was a Friend of the Gandhi Foundation, came home and said he had today met an eccentric yet extraordinary man who had given away his chemical company to his employees. His description of Godric fascinated and stayed with me. Years later, when I became a Trustee of the Gandhi Foundation, I started to read a little more about who this man was and what drove these founders of the company to gift it to the employees and what this company now stood for.

The more I found out about Scott Bader, about Ernest and Godric, the more I realised what a visionary group of people they must have been and what a visionary company Scott Bader is.

And years later still, I had the honour and privilege to be asked to serve as a Guardian Trustee of the Scott Bader Commonwealth and so see the workings of the Company from the inside. It was an absolute pleasure to serve Scott Bader in a small capacity and an education to have seen the company from such a close perspective and to feel the enthusiasm and dedication that each of the people have for the Company.

It was also a time of some significant change and here the business democracy, so envisioned in the founders minds, actively played out in dealing with Governance, Company expansion, the environment, welfare of Scott Bader staff and society in general. This is not to that say all was perfect but the genuine desire to make the right decisions in upholding the founding principles was palpable. There was a commitment to charity, to a just redistribution of profits, to protect and to provide financial stability, in as much as is possible, to staff. For as Ernest and Godric had often stated, personal growth requires a certain level of financial stability, otherwise we are too preoccupied with day to day financial pressures to consider personal development and this was one of the rational for Ernest and Godric to change the structure of Scott Bader to that of a Trusteeship.

So as we celebrate 100 years of Scott Bader and 70 years of the Commonwealth, I am convinced that in another 100 years from now, Scott Bader will not only be around, in some form, but will be looked upon as one of the most important pioneers of how business should be conducted away from a purely capitalist model to one with humanity and compassion.

Happy birthday Scott Bader and may you continue to flourish.

Ralph Woolfe

It is with pleasure I write to congratulate Scott Bader on its 100th anniversary and the Commonwealth on its 70th anniversary.

The two are inextricably linked.  When I joined as MD in 1978 the company was technical and market leader in resins and gelcoats , it was the year of the oil shock, its financial position was weak, its productivity low, overstaffed and management was struggling.   In a conventional company it would have been taken over. Of course without the past success of the company the Commonwealth would have ceased to exist and not fulfil its charitable obligations

Ernest Bader’s vision in setting up the Commonwealth meant Scott Bader was protected from takeover. Other means of survival had to be found and were. Godric Bader’s determination kept the the twin objectives of the Commonwealth, to preserve Scott Bader’s  independence and to integrate Judeo/Christian values into life at work, alive. One major example of this was the Company wide series of workshops to explore how the values should be applied and to understand what they meant.

In my view then and now the Commonwealth Board as a separate entity encouraged the psychological split, held collectively and individually, in which the the Commonwealth Board was experienced as holding all the good in society and the business all the bad. As a result the usual level of mistrust experienced in conventional companies. of the executive is intensified at Scott Bader.  As the unconscious splitting leads it to be felt the executive could not adhere to the values as business does not have values only the mindless race for profit.

I am delighted I have lived long enough to remember the warmth and companionship I experienced from many in the company and not just the pain. This came from negative projections and of course my own mistakes that fuelled some of the experiences.

My wish for the future is the Company and Commonwealth Board become one to meet the challenges of the 21st century and others will be praising its achievement in 2121.